Douce Provence
Bonjour les amies, je marche au ralenti en ce moment, peut-être me suis-je déjà mis à l'heure provençale. Je ne sais pas si, comme moi, vous regardez le journal sur la une, mais en ce moment il y a des reportages magnifiques sur les villages provençaux. Inutile de vous dire que je trépigne d'impatience d'y retourner. Avant d'illustrer mes photos par le joli poème de Vette de Fonclare : Ma Provence, je voulais faire un petit coucou à toutes celles qui viennent se balader dans mes pages, Milie, Iris, Cathyrose, Lydie, Nathalie et Monika qui m'enchante avec ses photos sublimes. Mais j'aurai l'occasion de vous reparler de leurs blogs.
Plein de bonheur à toutes pour ce 1er mai.
En quelque endroit que j’aille, il y aura toujours,
Collées à mes souliers, de minimes parcelles
De terre provençale.
Et moultes étincelles
Du soleil scintillant ici jour après jour
Cligneront à jamais au creux de ma mémoire.
Car comment oublier, quand on y a goûté,
La saveur infinie et l’insigne beauté
Du somptueux Midi ?
Et comment vraiment croire
Que je pourrais un jour vivre sous d’autres cieux ?
Pourtant je sens soudain qu’on me tire l’oreille :
Un vieux gène lorrain horrifié se réveille !
Serais-je une traîtresse ? Oui, d’accord, mais Bon Dieu !
Qu’y puis-je si la pluie m’est trop insupportable ?
Si voir un ciel tout gris fait chavirer mon coeur ?
Si je vis le brouillard comme une vraie douleur
Et si le temps maussade a un effet durable
Sur mon inspiration, sur tout ce que j’écris ?
Il y a si longtemps que je suis provençale
Que je m’y sentirais tout à fait anormale
Si je devais revivre en d’autres lieux qu’ici !